Le gaspillage alimentaire représente en moyenne 1/3 des préparations dans les établissements scolaires. C’est la raison pour laquelle le SICED s’est engagé dans cette action, auprès de 3 collèges du territoire : Saint Germain du Bois, Saint Germain du Plain et Pierre de Bresse.
Dans chaque établissement, les élèves du club environnement, club citoyen ou les délégués de classes sont impliqués dans l’action. Ils participent à l’observation, aux enquêtes, aux pesées des restes pour évaluer le gaspillage et en faire ressortir les raisons.
Avec l’équipe cuisine, ils proposent, discutent de solutions à mettre en place : revoir les quantités, calibrage de fruits ou sensibiliser les autres élèves.
Les résultats :
Le gachimètre à pain :
Un gachimètre à pain a pu être placé dans chaque collège pendant deux semaines pour que les élèves puissent mesurer le gaspillage du pain, traduit en euros et en objets.
A Saint Germain du Plain, 2 mesures ont été faites :
- 2 semaines en juin 2013 : 55 Kg de pain gaspillé
- 2 semaines en octobre 2013 : 15 Kg de pain gaspillé
Simplement en mettant le pain en fin de chaine et en proposant des moitiés de pain, le collège a réussi à réduire de 70% le gaspillage de pain, soit 700 kilos sur l’année scolaire.
La table du troc :
A Pierre de Bresse, une table du troc a été installée dans le restaurant scolaire. Elle est utilisée pour le troc d’aliments n’ayant pas été touchés par les élèves : yaourts, fromages, fruits…
Cette action ne permet pas de détourner beaucoup de déchets, au maximum, 5 Kilos dans l’année, mais les élèves prennent l’habitude de ne pas jeter ce qui est encore consommable et les affiches sensibilisent sur le gaspillage.
La réduction des préparations de cuisine :
Au collège de Saint Germain du Bois, le chef cuisinier a réduit la portion moyenne des assiettes. Les élèves et enseignants ont largement de quoi manger et le gaspillage a été réduit de 40%. Une sensibilisation des élèves accompagne cette action.
Les commissions :
Une commission « menus » a été instaurée à Pierre de Bresse. Les classes proposent, chacune leur tour, tous les mois un menu, en fonction des obligations que le chef cuisinier doit respecter pour élaborer les repas. Un dialogue s’instaure entre les élèves et l’équipe cuisine. Les élèves comprennent les contraintes qu’il y a en cuisine et mangent plus facilement ce qu’ils ont proposé.
Une commission « menus européens » va également être installée, avec les délégués de classe, pour proposer des plats, que les élèves n’ont pas l’habitude de manger. Cette commission a vocation à développer le goût, l’habitude de gouter de nouveaux aliments.